1. Souvenez-vous à chaque instant qu'il n'est pas possible de tout intégrer en une fois. Ce n'est pas parce qu'on vous à expliquer quelque chose 1 fois que vous l'avez mémorisé. On estime en neuroscience, qu'il faut un minimum de 4 répétitions pour que cela commence à s'intégrer... alors laissez le temps à votre système !

2. La note que vous avez eu au bac ne donne AUCUNE indication de vos compétences de communication et d'apprentissage de l'anglais. Les trois/quarts des personnes avec qui je travaille me donnent leurs résultats du bac en anglais : "J'ai eu 4 au bac, vous voyez comme je suis nul !!!". Ah bon, on vous a appris à communiquer, à discourir, à mener une visioconférence en anglais il y a 25 ans quand vous avez passé le bac ? Non, vous avez appris un anglais écrit, académique et scolaire. Vous n'avez pas appris l'anglais oral, vivant, culturel. Vous avez appris l'anglais des méthodes d'apprentissages et non l'anglais vivant. lors brulez votre diplôme et passez à autre chose.  

3. Inversez la situation. Quand vous êtes pétri de doutes, quand votre cerveau émotionnel vous envoie des messages catastrophiques sur votre niveau de grammaire, votre manque de vocabulaire et vos soucis de fluidité, inversez la situation : imaginez-vous face à un anglais qui essaie de vous expliquer quelque chose en français. Allez-vous dénombrer ses fautes de grammaire en vous disant qu'il est vraiment nul ? Allez-vous laisser le silence s'installer jusqu'à ce qu'il trouve le mot qui lui manque ? Non, vous allez l'aider, l'accompagner, et probablement reconnaitre son courage et ses connaissances. Et bien, vous savez quoi ? Il y a de très grandes chances que votre futur interlocuteur anglophone ait exactement la même bienveillance avec vous. 

4. Probablement la première cause des blocages  : LES REFLEXIONS DES PROCHES ! Notre pire ennemi - je pourrais vous donner des milliers d'exemples !
Les commentaires désobligeants des profs, ce n'est pas agréable mais quand les commentaires viennent de quelqu'un pour lequel on a de l'affection, les dégâts sont terribles. Se croire nul dans le regard de celui/celle qu'on aime est douloureux et donc, dans la plupart des cas, totalement inhibant.
Si vous aimez votre femme, mari, fils,fille , grand-père, cousine, ami... et que vous voulez le mieux pour lui/elle, ne commentez pas son anglais, ne rigolez pas et ne donnez pas trop de conseils (à moins que vous soyez qualifié en pédagogie des langues et qu'il vous le demande), c'est le meilleur moyen de le faire taire définitivement. En revanche, vous pouvez partager, jouez ensemble, explorez ensemble ! La confiance est le meilleur gage de réussite. 

Kind regards,