A1… C2 : que signifient ces niveaux en anglais ?
Vous avez sûrement déjà entendu :
« J’ai un niveau B2 »,
« Elle est débutante, plutôt A1 »,
« Il faut être C1 pour ce poste ».
Mais que veulent vraiment dire ces lettres et ces chiffres ?
À quoi correspondent-ils ?
Et surtout, que valent-ils dans la vraie vie — celle où on parle, on écoute, on comprend (ou pas) ?
« J’ai un niveau B2 »,
« Elle est débutante, plutôt A1 »,
« Il faut être C1 pour ce poste ».
Mais que veulent vraiment dire ces lettres et ces chiffres ?
À quoi correspondent-ils ?
Et surtout, que valent-ils dans la vraie vie — celle où on parle, on écoute, on comprend (ou pas) ?
Dans cet article, on fait le point sur :
1. l’origine de ces niveaux (petit retour historique),
2. ce que recouvre chaque palier, du A1 au C2,
3. et pourquoi, du point de vue des neurosciences, c’est une échelle bien plus utile qu’on ne le pense.
1. l’origine de ces niveaux (petit retour historique),
2. ce que recouvre chaque palier, du A1 au C2,
3. et pourquoi, du point de vue des neurosciences, c’est une échelle bien plus utile qu’on ne le pense.
🕰️ Un peu d’histoire : d’où viennent les niveaux A1 à C2 ?
C’est le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues) qui a défini ces niveaux en 2001.
Objectif à l’époque :
➡️ créer une base commune à toute l’Europe pour évaluer les compétences linguistiques,
➡️ permettre une reconnaissance officielle quel que soit le pays ou le diplôme,
➡️ mettre fin aux formules floues comme “bon niveau” ou “anglais courant”.
Aujourd’hui, le CECRL est la norme internationale utilisée dans l’éducation, la formation professionnelle, les certifications (TOEIC, Cambridge, Bright, etc.) et les offres d’emploi.
Et si nous, ici, on s'intéresse à l'anglais. Le CECRL fonctionne pour toutes les langues.
Objectif à l’époque :
➡️ créer une base commune à toute l’Europe pour évaluer les compétences linguistiques,
➡️ permettre une reconnaissance officielle quel que soit le pays ou le diplôme,
➡️ mettre fin aux formules floues comme “bon niveau” ou “anglais courant”.
Aujourd’hui, le CECRL est la norme internationale utilisée dans l’éducation, la formation professionnelle, les certifications (TOEIC, Cambridge, Bright, etc.) et les offres d’emploi.
Et si nous, ici, on s'intéresse à l'anglais. Le CECRL fonctionne pour toutes les langues.
🧭 A1, A2, B1, B2, C1 ET C2 : que signifient concrètement ces niveaux ?
Voici un tableau clair pour y voir plus net :
NIVEAU
EN 1 MOT
CE QUE VOUS SAVEZ FAIRE
A1
Découverte
Se présenter, poser des questions simples, comprendre des mots familiers dans un contexte lent et clair.
A2
Survie
Communiquer dans des situations quotidiennes simples (courses, transport, routine). Comprendre des phrases isolées
B1
Se débrouiller
Tenir une conversation simple, raconter une histoire, exprimer un avis personnel sur des sujets familiers
B2
Autonomie
Interagir avec aisance sur des sujets professionnels, suivre une réunion, défendre un point de vue
C1
Maîtrise fonctionnelle
Comprendre des nuances, s’exprimer spontanément et précisément, participer à des discussions complexes
C2
Maîtrise experte
S’exprimer comme un natif cultivé, comprendre tout ce qu’on entend ou lit, même implicite ou abstrait
🧠 Attention : ces niveaux évaluent les 4 compétences (compréhension orale, compréhension écrite, expression orale, expression écrite). Il est tout à fait normal d’avoir un profil déséquilibré (par exemple C1 à l’écrit mais B1 à l’oral).

🎯 Pourquoi cette échelle est utile — même du point de vue des neurosciences
On pourrait croire que ces niveaux sont purement scolaires ou administratifs.
Mais en réalité, ils s’appuient sur une logique d’acquisition progressive qui fait sens pour le cerveau humain.
Mais en réalité, ils s’appuient sur une logique d’acquisition progressive qui fait sens pour le cerveau humain.
✅ 1. Des paliers naturels dans l’apprentissage
Le cerveau intègre les langues par étapes, comme un enfant qui apprend à parler :
d’abord l’exposition sensorielle et l’imitation (A1–A2),
ensuite l’expression personnelle contrôlée (B1–B2),
puis la spontanéité, l’abstraction, l’humour (C1–C2).
Cette progression respecte le rythme neurologique de la construction linguistique : on passe de la mémoire auditive et motrice, à la pensée complexe dans la langue.
d’abord l’exposition sensorielle et l’imitation (A1–A2),
ensuite l’expression personnelle contrôlée (B1–B2),
puis la spontanéité, l’abstraction, l’humour (C1–C2).
Cette progression respecte le rythme neurologique de la construction linguistique : on passe de la mémoire auditive et motrice, à la pensée complexe dans la langue.
✅ 2. Une structure qui aide à se repérer
Dans une formation, savoir qu’on est "B1 à l’oral et A2 à l’écrit", c’est plus utile que de dire "j’ai un niveau moyen".
Cela permet :
- de fixer des objectifs clairs,
- de mesurer les progrès (ce que le cerveau adore),
- de renforcer la motivation par étapes franchies, comme dans un jeu vidéo (dopamine = moteur de l’apprentissage).
Cela permet :
- de fixer des objectifs clairs,
- de mesurer les progrès (ce que le cerveau adore),
- de renforcer la motivation par étapes franchies, comme dans un jeu vidéo (dopamine = moteur de l’apprentissage).
✅ 3. Une base pour construire une pédagogie vivante
Un bon accompagnement va s’appuyer sur ces repères, sans s’y enfermer. Car si on veut aller plus loin que “répondre à des critères”, il faut aussi :
- tenir compte du contexte émotionnel,
- privilégier l’oral dans les premiers stades,
- encourager la répétition active en situation réelle (ce que favorisent les rendez-vous de visio, les jeux de rôle, etc.).
- tenir compte du contexte émotionnel,
- privilégier l’oral dans les premiers stades,
- encourager la répétition active en situation réelle (ce que favorisent les rendez-vous de visio, les jeux de rôle, etc.).
📌 En résumé
A1 à C2 est une échelle officielle et reconnue, qui structure l’apprentissage des langues en Europe.
Chaque niveau correspond à des compétences communicatives réelles, pas à des notes scolaires.
Utilisée avec souplesse, cette échelle respecte le fonctionnement naturel du cerveau, tout en aidant à se fixer des objectifs concrets.
Chaque niveau correspond à des compétences communicatives réelles, pas à des notes scolaires.
Utilisée avec souplesse, cette échelle respecte le fonctionnement naturel du cerveau, tout en aidant à se fixer des objectifs concrets.
🗝️ Un conseil bonus
Ne cherchez pas "à atteindre un niveau" comme s’il s’agissait d’un diplôme.
Cherchez à gagner en fluidité, en confiance, en capacité d’action.
Le niveau suivra.
D'ailleurs, si vous souhaitez connaître votre niveau (c'est toujours bon à mettre sur un CV), appelez moi pour organiser un test Pipplet.
Cherchez à gagner en fluidité, en confiance, en capacité d’action.
Le niveau suivra.
D'ailleurs, si vous souhaitez connaître votre niveau (c'est toujours bon à mettre sur un CV), appelez moi pour organiser un test Pipplet.