Visioconférence en anglais : Comment éviter les blocages
Vous avez déjà ressenti cette montée de stress juste avant une visioconférence en anglais ?
Pour ce qui est du pro, vous êtes au point. Pour l'anglais... c'est un peu moins évident
Vous vous souvenez peut-être de la dernière fois et de ce moment où les mots ne sortaient plus,
où votre anglais semblait s'être envoler, vous laissant seul·e face à l’écran et au silence ?
Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul.
Ces blocages sont fréquents… mais ils ne sont pas une fatalité.
Dans cet article, on vous explique pourquoi ces blocages existent et surtout comment les dépasser efficacement, grâce à des techniques validées par les neurosciences et facilement applicables dans votre quotidien professionnel.
Pour ce qui est du pro, vous êtes au point. Pour l'anglais... c'est un peu moins évident
Vous vous souvenez peut-être de la dernière fois et de ce moment où les mots ne sortaient plus,
où votre anglais semblait s'être envoler, vous laissant seul·e face à l’écran et au silence ?
Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul.
Ces blocages sont fréquents… mais ils ne sont pas une fatalité.
Dans cet article, on vous explique pourquoi ces blocages existent et surtout comment les dépasser efficacement, grâce à des techniques validées par les neurosciences et facilement applicables dans votre quotidien professionnel.

🔎 Pourquoi bloque-t-on à l’oral en visioconférence ?
1. Le cerveau passe en mode survie
En situation de stress (visioconférence en anglais avec collègues ou clients, par exemple),
le cerveau émotionnel prend le dessus.
Résultat : vous perdez vos moyens. Ce n’est pas une question de niveau, c’est une réaction neurologique naturelle probablement intégrée depuis des années voire des décennies.
Les années collèges/lycées sèment avec aisance ce genre de petites graines...
le cerveau émotionnel prend le dessus.
Résultat : vous perdez vos moyens. Ce n’est pas une question de niveau, c’est une réaction neurologique naturelle probablement intégrée depuis des années voire des décennies.
Les années collèges/lycées sèment avec aisance ce genre de petites graines...
2. L’anglais appris ne correspond pas à l’anglais parlé
Si vous avez appris l’anglais via la grammaire et les listes de vocabulaire, sans réel contact avec l’oral,
il est logique que votre cerveau n’ait pas automatisé la langue dans un contexte vivant.
Or une visio, c’est du rythme, des accents, des interruptions…
Et puis surtout l'enjeu n'est pas l'anglais. L'enjeu est dans les idées, les intentions, les résultats que vous devez partager avec vos collaborateurs et collègues.
L'anglais n'est que le véhicule. Un véhicule que vous ne menez pas toujours en ligne droite
il est logique que votre cerveau n’ait pas automatisé la langue dans un contexte vivant.
Or une visio, c’est du rythme, des accents, des interruptions…
Et puis surtout l'enjeu n'est pas l'anglais. L'enjeu est dans les idées, les intentions, les résultats que vous devez partager avec vos collaborateurs et collègues.
L'anglais n'est que le véhicule. Un véhicule que vous ne menez pas toujours en ligne droite
3. L’écran accentue l’insécurité linguistique
Pas de regards complices, pas de langage corporel pour vous aider à comprendre…
La visio peut créer un sentiment d’isolement et de vulnérabilité, surtout si vous avez déjà un doute sur votre niveau.
La visio peut créer un sentiment d’isolement et de vulnérabilité, surtout si vous avez déjà un doute sur votre niveau.
🧠 Ce que disent les neurosciences sur les blocages à l’oral
Les études sont claires :
On ne peut pas mobiliser ses connaissances en anglais sans les avoir ancrées dans le vécu, l’émotion et l’interaction réelle.
En clair :
Le cerveau retient mieux ce qu’il entend et ressent.
L’activation des circuits de la langue se fait par la répétition vivante, pas par la mémorisation sèche.
L’intégration est facilitée quand l’apprentissage est lié à une expérience sensorielle et émotionnelle.
On ne peut pas mobiliser ses connaissances en anglais sans les avoir ancrées dans le vécu, l’émotion et l’interaction réelle.
En clair :
Le cerveau retient mieux ce qu’il entend et ressent.
L’activation des circuits de la langue se fait par la répétition vivante, pas par la mémorisation sèche.
L’intégration est facilitée quand l’apprentissage est lié à une expérience sensorielle et émotionnelle.
5 clés concrètes pour prendre en main vos visios - et comprendre ce qui se passe en vous
1. Préparez votre oreille au monde réel
La première cause de blocage en visio, c’est le décalage entre ce que vous avez appris et ce que vous entendez.
L’anglais des réunions est rapide, vivant, teinté d’accents différents et plein de formules idiomatiques.
Ce que vous pouvez faire dès aujourd’hui :
Écoutez 5 à 10 minutes d’anglais authentique chaque jour (podcasts, extraits de réunions, vidéos professionnelles).
Alternez les accents : britannique, américain, indien, européen… Plus votre oreille est exposée, plus elle s'adapte.
Ne cherchez pas à tout comprendre. Laissez votre cerveau capter les rythmes, les intonations, les structures.
👉 Objectif : développer une “oreille anglaise” qui reconnaît sans traduire. Comme un musicien qui reconnaît une tonalité sans réfléchir.
L’anglais des réunions est rapide, vivant, teinté d’accents différents et plein de formules idiomatiques.
Ce que vous pouvez faire dès aujourd’hui :
Écoutez 5 à 10 minutes d’anglais authentique chaque jour (podcasts, extraits de réunions, vidéos professionnelles).
Alternez les accents : britannique, américain, indien, européen… Plus votre oreille est exposée, plus elle s'adapte.
Ne cherchez pas à tout comprendre. Laissez votre cerveau capter les rythmes, les intonations, les structures.
👉 Objectif : développer une “oreille anglaise” qui reconnaît sans traduire. Comme un musicien qui reconnaît une tonalité sans réfléchir.
2. Automatisez des phrases, pas des règles
En situation de visio, il est trop tard pour réfléchir à la grammaire. Ce qu’il vous faut, ce sont des phrases clés qui sortent naturellement, sans passer par le français.
Quelques exemples utiles à mémoriser à l’oral :
“Let me rephrase that.”
“Can you hear me clearly?”
“I’ll get back to you on this.”
“Sorry, I lost the thread.”
Comment les intégrer :
Répétez-les à voix haute, avec une vraie intention (pas en mode robot).
Imaginez les contextes où vous les utilisez. Vous créez ainsi un ancrage émotionnel et contextuel.
Utilisez-les dans vos mails, vos notes, vos pensées (même en solo).
👉 Objectif : réduire le délai entre l’idée et l’expression. Le cerveau ne doit plus "chercher" la phrase.
Quelques exemples utiles à mémoriser à l’oral :
“Let me rephrase that.”
“Can you hear me clearly?”
“I’ll get back to you on this.”
“Sorry, I lost the thread.”
Comment les intégrer :
Répétez-les à voix haute, avec une vraie intention (pas en mode robot).
Imaginez les contextes où vous les utilisez. Vous créez ainsi un ancrage émotionnel et contextuel.
Utilisez-les dans vos mails, vos notes, vos pensées (même en solo).
👉 Objectif : réduire le délai entre l’idée et l’expression. Le cerveau ne doit plus "chercher" la phrase.
3. Respirez dans les blancs (et apprivoisez le silence)
Le stress fait croire que chaque seconde de silence est une erreur. C’est faux !
Les bons communicants savent habiter le silence : ils respirent, prennent leur temps, reprennent le fil.
En anglais, c’est encore plus vrai : prendre un temps pour réfléchir n’est ni suspect ni incompétent — c’est professionnel.
Exercice simple :
Entraînez-vous à faire une pause de 3 secondes avant de répondre, même dans votre langue maternelle.
Observez les silences dans les vidéos de conférenciers anglophones. Ils ne les fuient pas, ils les utilisent.
👉 Objectif : remplacer le stress du vide par une présence calme. Le silence est un outil, pas un ennemi.
Les bons communicants savent habiter le silence : ils respirent, prennent leur temps, reprennent le fil.
En anglais, c’est encore plus vrai : prendre un temps pour réfléchir n’est ni suspect ni incompétent — c’est professionnel.
Exercice simple :
Entraînez-vous à faire une pause de 3 secondes avant de répondre, même dans votre langue maternelle.
Observez les silences dans les vidéos de conférenciers anglophones. Ils ne les fuient pas, ils les utilisent.
👉 Objectif : remplacer le stress du vide par une présence calme. Le silence est un outil, pas un ennemi.
4. Travaillez aussi avec votre corps
Un truc un peu inconnu pour les cadres issus d'études supérieures tant on vous a fait croire que TOUT était intellectuel et que vous n'aviez pas besoin de votre corps ou de votre cœur pour être brillant.
Parler anglais, ce n’est pas seulement une affaire de vocabulaire — c’est aussi une performance physique. Respiration, posture, tension musculaire : tout joue.
Ce que le corps fait, la voix suit.
Astuces à tester :
Adoptez une posture d’ancrage (assise droite, pieds au sol, épaules détendues).
Respirez profondément avant de prendre la parole. Inspirez par le nez, expirez par la bouche.
Pratiquez en marchant : l’anglais sort souvent mieux en mouvement, car le corps est détendu.
👉 Objectif : créer une condition physique favorable à la prise de parole fluide.
Si vous souhaitez approfondir cette question, je vous recommande cet autre article Les pouvoirs extraordinaires de la voix
Parler anglais, ce n’est pas seulement une affaire de vocabulaire — c’est aussi une performance physique. Respiration, posture, tension musculaire : tout joue.
Ce que le corps fait, la voix suit.
Astuces à tester :
Adoptez une posture d’ancrage (assise droite, pieds au sol, épaules détendues).
Respirez profondément avant de prendre la parole. Inspirez par le nez, expirez par la bouche.
Pratiquez en marchant : l’anglais sort souvent mieux en mouvement, car le corps est détendu.
👉 Objectif : créer une condition physique favorable à la prise de parole fluide.
Si vous souhaitez approfondir cette question, je vous recommande cet autre article Les pouvoirs extraordinaires de la voix
5. Entraînez-vous en conditions (pas dans votre tête)
La plus grande erreur, c’est de se préparer seul dans sa tête, puis d’espérer que tout ira bien en situation réelle.
Or, le cerveau a besoin de répéter l’expérience concrète pour créer des automatismes. C’est comme un pilote : il ne lit pas le manuel, il fait des simulateurs. C'est ce que j'appelle "faire du brouillon oral"
Comment faire sans prof ni budget :
Simulez des appels : parlez à votre webcam comme si vous étiez en réunion.
Faites un journal oral quotidien (2 minutes par jour pour vous entraîner à “dire” et non à “penser”).
Enregistrez-vous de temps en temps (optionnel, mais utile pour constater vos progrès).
Pour que cela soit riche d'enseignement, il faut que vous soyez très à l'aise avec votre voix enregistrée.
Si ce n'est pas le cas, ne vous enregistrez pas ! Vous allez être trop critique avec vous-même... et c'est contre productif.
👉 Objectif : faire de la prise de parole en anglais un geste familier, et non une épreuve.
Or, le cerveau a besoin de répéter l’expérience concrète pour créer des automatismes. C’est comme un pilote : il ne lit pas le manuel, il fait des simulateurs. C'est ce que j'appelle "faire du brouillon oral"
Comment faire sans prof ni budget :
Simulez des appels : parlez à votre webcam comme si vous étiez en réunion.
Faites un journal oral quotidien (2 minutes par jour pour vous entraîner à “dire” et non à “penser”).
Enregistrez-vous de temps en temps (optionnel, mais utile pour constater vos progrès).
Pour que cela soit riche d'enseignement, il faut que vous soyez très à l'aise avec votre voix enregistrée.
Si ce n'est pas le cas, ne vous enregistrez pas ! Vous allez être trop critique avec vous-même... et c'est contre productif.
👉 Objectif : faire de la prise de parole en anglais un geste familier, et non une épreuve.
📌 En résumé
Focalisez-vous sur :
✅ Une bonne oreille, exposée aux vrais sons
✅ Des phrases prêtes à sortir sans réfléchir
✅ Une respiration qui vous laisse le temps
✅ Un corps détendu et soutenant la voix
✅ Une mise en situation régulière, même en solo
🤝 Vous n’avez pas besoin d’être parfaite.
Vous avez, juste, besoin d’être entraîné, entendue, et surtout… rassuré et rassurée.
✅ Une bonne oreille, exposée aux vrais sons
✅ Des phrases prêtes à sortir sans réfléchir
✅ Une respiration qui vous laisse le temps
✅ Un corps détendu et soutenant la voix
✅ Une mise en situation régulière, même en solo
🤝 Vous n’avez pas besoin d’être parfaite.
Vous avez, juste, besoin d’être entraîné, entendue, et surtout… rassuré et rassurée.

Line Girardeau
Cet article a été rédigé par Line Girardeau.