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De vous à moi

Hello there,
 
    Mon approche de l’enseignement de la langue anglaise est formalisée sur SUEnglish depuis un peu plus d’un an et je vois qu’elle interpelle, donne envie, qu’elle est super efficace pour ceux qui s’y plongent… Mais je constate qu’elle soulève aussi beaucoup d’interrogations.

 
Alors prenons quelques minutes pour éclaircir certains points. 

Une  nouvelle approche de l'anglais, cela vient comment ?

    Tout d’abord, je suis, personnellement, dingue de la langue anglaise et de la culture anglosaxonne. J’aime les sonorités, les images, la façon de communiquer, d’être en relation avec les autres des britanniques. J’aime leur mode de vie, leur rythme de vie, leurs valeurs, leur pragmatisme. C’est à la fois, pour moi, toujours un peu nouveau et extrêmement familier. Et pour tout vous avouer, je suis même fan de leur climat et de leur bouffe…
     Même si mon cœur est clairement à Glasgow, évoquer les iles britanniques me réchauffe toujours le cœur et me met en joie.
seema miah gc7hmVBxtBc unsplash
Et à quoi suis-je confronté, au quotidien, dans mon métier de consultante Tomatis ?

A des Français souvent brillants, en pleine réussite professionnelle, avec de beaux projets et de formidables parcours qui me parlent de l’anglais comme leur plus grosse tare !
Des chefs d’entreprises, des super cadres, des ingénieurs qui voutent le dos et qui me disent « de toute façon, je suis nul depuis la 4° », « des fois, je me demande si je ne suis pas débile », « c’est vraiment la honte de parler comme je parle ». Tout cela est, bien entendu, authentique.
Et puis, vient la liste de toutes les stratégies d’évitement qu’ils ont élaborées au fil du temps et le compte-rendu des cours et formations suivies ces dernières années. Je pourrais écrire un annuaire.

Je comprends leur désarroi. Quelqu’un qui a fait des études supérieures a eu plus de 1000 heures de cours. Et pour quels résultats ?
On est surtout très, très loin du plaisir de la langue et des découvertes culturelles que j’évoquai tout à l’heure. 

Alors, on fait quoi ? On élabore une autre approche de l'anglais !

     Toutes ces rencontres viennent, à chaque fois, chatouiller (et les chatouilles, quand cela dure trop longtemps, c’est pas agréable), ma conviction d’enseignante en langue que je suis depuis 25ans :
Si un apprenant ne réussit pas, c’est LE SYSTEME PEDAGOGIQUE QUI EST EN ECHEC et certainement pas celui qui vous a déposé son problème et qui n’est ni pédagogue, ni linguiste.
     C’est mon job d’enseignante de vous mettre en situation de réussite. Si je ne sais pas faire, je vous le dis.
samantha borges q3zZHY5GHu0 unsplash
     Tout le monde peut parler anglais. Il n’y a pas d’incapacité neurologique, biologique ou je ne sais quoi encore, à parler anglais ! Et arrêtons de nous réfugier derrière cette croyance, elle, vraiment débile, que les français sont nuls en langue. Trop facile !
En même temps, c’est pratique les croyances pour ne rien faire, pour ne pas se remettre en question… C’est peut-être pour cela que pédagogiquement, il ne se passe rien depuis 30 voire 40 ans. … et que, du coup, les dos sont voutés dans mon cabinet.
En même temps, c’est pratique les croyances pour ne rien faire, pour ne pas se remettre en question… C’est peut-être pour cela que pédagogiquement, il ne se passe rien depuis 30 voire 40 ans. … et que, du coup, les dos sont voutés dans mon cabinet.
 
Bon… ben, je me suis relevé les manches. Et j’ai élaboré une méthode d’intégration de la langue - je dis bien « UNE » méthode, parce que je ne crois pas aux méthodes universelles – avec deux objectifs :
  1.       Que vous soyez autonome en anglais pour vos besoins de base
  2.       Que vous soyez acteur de vos progrès, parce qu’au fond, vous savez mieux que personne, qu’elle est la façon la plus efficace pour vous de travailler selon vos besoins, vos rythmes, vos expériences…
Quand je dois condenser mon approche en quelques mots, je parle d’ « anglais dans le bon sens ». 
SENS pour sensoriel : nous avons appris notre langue maternelle par une immersion dans le son, et notre cerveau a déduit du SENS de ces enchainements de phonèmes. Un enfant de 3 ans comprend 1500 mots alors qu’il n’en utilise que 300 pour parler.


SENS  pour signification : Arriver au sens est un processus cérébral qui passe surtout par l’expérience et non la connaissance pure. Je n’ai jamais oublié le mot « Cancelled » sur le tableau des départs, la première fois que je prenais l’avion toute seule. Ce mot, je l’ai vécu dans mes tripes et c’est tout mon corps qui s’en souvient.
 
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Et bon SENS pour bonne direction: Nos enfants nous la montrent en construisant leur langage à l’oral sans écrire. Nos ados nous la montrent en ne regardant plus que de la VO qu’ils ne cherchent même pas à traduire.
Ils nous indiquent que notre cerveau élabore le langage par l’immersion, le plaisir et l’expérience orale. Et non, par la connaissance académique de la grammaire.

Vous doutez ? Qui, parmi vous, peut me donner spontanément les règles d’usage du Passé Composé, de l’Imparfait et du Passé simple ?
Ah, vous avez besoin de réfléchir ? Mais quand vous avez raconté votre week end à votre collègue, vous êtes passé de l’un à l’autre spontanément, non ? Et votre enfant qui vous raconte sa journée aussi ? Même s’il ne l’a pas encore étudié à l’école.

Ce n’est pas parce qu’on est adulte que cela doit fonctionner différemment. Les neurosciences viennent nous montrer de plus en plus précisément l’efficacité et la pertinence de ces processus « naturels » et spontanés.


Bon… Ben. Y’a plus qu’à ! On y va ? On explore, on expérimente ?  On s’amuse ?

     Pour vous lancer, je peux vous guider, vous tenir la main un petit peu. Mais je vous préviens, je la lâche progressivement. C’est trop beau de vous voir gagner en confiance et finalement avancer par vous-même. C’est beau comme un loch écossais avec la brume qui se traine langoureusement sur les monts environnants. 
Have fun and speak up !
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