NE PLUS AVOIR PEUR DE PARLER ANGLAIS
1. le diagnostique
On sous-estime toujours l'impact des émotions sur les apprentissages et sur notre capacité à communiquer en anglais
Pendant toute notre scolarité, on nous a demandé de faire des efforts, de plus nous concentrer, de travailler plus, de nous organiser mieux.
Bref on a donné des injonctions et des méthodes à notre cerveau. Mais qu’avons-nous fait de notre cœur ?
Quid de notre stress,
de notre manque de confiance,
Bref on a donné des injonctions et des méthodes à notre cerveau. Mais qu’avons-nous fait de notre cœur ?
Quid de notre stress,
de notre manque de confiance,
de notre peur de l’enseignant,
de notre peur de l’erreur et du regard des autres.
Quid de nos mains qui transpirent alors que notre palpitant bat la chamade.
de notre peur de l’erreur et du regard des autres.
Quid de nos mains qui transpirent alors que notre palpitant bat la chamade.
Eh bien oui ! Lorsque nous apprenons, nous le faisons avec toute notre personne. Pas seulement notre cerveau que l’on croit tout puissant !
Eh bien oui ! cette grande envie de faire pipi alors que vous sortez des toilettes et ce petit rire nerveux que vous entendez sans pouvoir le contrôler sont tout à fait normaux ! Tout comme ces phrases qui fusent dans votre esprit, du genre « si seulement je pouvais me casser la jambe en chemin… »
Eh bien oui ! cette grande envie de faire pipi alors que vous sortez des toilettes et ce petit rire nerveux que vous entendez sans pouvoir le contrôler sont tout à fait normaux ! Tout comme ces phrases qui fusent dans votre esprit, du genre « si seulement je pouvais me casser la jambe en chemin… »
Prendre en main votre apprentissage et vos progrès, c’est aussi considérer ce qui se passe dans votre cœur et dans votre corps.
Et il faut savoir que ces deux compères ont très bonne mémoire. Ils gèrent leur souvenir indépendamment de ce qui se passe là-haut dans le cerveau raisonné et raisonnable et quand ils retrouvent une situation familière, ils activent les souvenirs associés -souvenirs très globaux en général – et réveillent toutes les peurs associées.
Un exemple avec un de mes clients : P. à l’âge de 10 ans a entendu au téléphone une conversation qui l’a traumatisé au point de déclencher un bégaiement. A 55 ans, P, devenu formateur expert, fait des conférences devant 300 personnes sans aucune difficulté. Mais quand le téléphone sonne et qu’il doit décrocher… le bégaiement revient.
Sa mémoire émotionnelle a intégré une réponse archétypale à une situation donnée. Un stimuli – le téléphone à décrocher – entraine une réponse émotionnelle – le bégaiement.
Le processus est le même pour les maths, l’anglais, les dictées… une très mauvaise note, la réflexion d’un prof, une moquerie d’un autre élève, une projection d’un proche sur vous et la charge émotionnelle explose … pour des dizaines d’années.
Je pourrais vous donner des dizaines d’exemples. en voici quelques-uns – que des vrais … pour vous permettre un petit retour sur votre propre histoire.
Un exemple avec un de mes clients : P. à l’âge de 10 ans a entendu au téléphone une conversation qui l’a traumatisé au point de déclencher un bégaiement. A 55 ans, P, devenu formateur expert, fait des conférences devant 300 personnes sans aucune difficulté. Mais quand le téléphone sonne et qu’il doit décrocher… le bégaiement revient.
Sa mémoire émotionnelle a intégré une réponse archétypale à une situation donnée. Un stimuli – le téléphone à décrocher – entraine une réponse émotionnelle – le bégaiement.
Le processus est le même pour les maths, l’anglais, les dictées… une très mauvaise note, la réflexion d’un prof, une moquerie d’un autre élève, une projection d’un proche sur vous et la charge émotionnelle explose … pour des dizaines d’années.
Je pourrais vous donner des dizaines d’exemples. en voici quelques-uns – que des vrais … pour vous permettre un petit retour sur votre propre histoire.
- Une grand-mère chargée des devoirs qui, quand elle passe dans le dos de son petit-fils lui tapote la tête en disant « y’a rien là-dedans ! »
- Une enseignante de CP qui se plante à la porte de la classe à la fin de journée et assène à ses élèves qui passent devant elle pour rejoindre leurs parents des commentaires du genre « journée catastrophique Paul, aujourd’hui ! »
- Le prof de philo qui distribue les copies corrigées et qui donne les notes à haute-voix et ajoute pour un des élèves « on se demande ce que vous faites en terminale »
- Une très mauvaise note
Il y a plusieurs années (en 2011, je crois), une étude a été faite dans une classe de primaire par des chercheur en science de l’éducation de l’université de Poitiers.
Ils ont évalué les enfants sous différentes formes. Si on leur posait individuellement, sans enjeu, des questions sur des connaissances vues en classe, le taux de bonne réponse était de plus de 90%.
Si on leur posait les mêmes questions avec la consigne : vous écrivez la réponse sur votre ardoise et la levez dès que vous avez trouvé la réponse. En leur mettant donc une pression.
Le taux de réussite est descendu à 41%.
Parlant, non ?
- Une enseignante de CP qui se plante à la porte de la classe à la fin de journée et assène à ses élèves qui passent devant elle pour rejoindre leurs parents des commentaires du genre « journée catastrophique Paul, aujourd’hui ! »
- Le prof de philo qui distribue les copies corrigées et qui donne les notes à haute-voix et ajoute pour un des élèves « on se demande ce que vous faites en terminale »
- Une très mauvaise note
Il y a plusieurs années (en 2011, je crois), une étude a été faite dans une classe de primaire par des chercheur en science de l’éducation de l’université de Poitiers.
Ils ont évalué les enfants sous différentes formes. Si on leur posait individuellement, sans enjeu, des questions sur des connaissances vues en classe, le taux de bonne réponse était de plus de 90%.
Si on leur posait les mêmes questions avec la consigne : vous écrivez la réponse sur votre ardoise et la levez dès que vous avez trouvé la réponse. En leur mettant donc une pression.
Le taux de réussite est descendu à 41%.
Parlant, non ?
Et vous, quelles sont vos peurs quand vous devez parler anglais ? la moquerie, la peur de l’erreur, le manque de confiance, d’estime. ..
Quelles images vous sont revenues en lisant ces quelques lignes. Quels messages votre mémoire émotionnelle vous a -t-elle envoyés ?
Pourquoi ne laisseriez-vous pas quelques souvenirs dans les commentaires afin que je les prenne en compte dans mon prochain billet autour des solutions ?
Quelles images vous sont revenues en lisant ces quelques lignes. Quels messages votre mémoire émotionnelle vous a -t-elle envoyés ?
Pourquoi ne laisseriez-vous pas quelques souvenirs dans les commentaires afin que je les prenne en compte dans mon prochain billet autour des solutions ?
PS : Comprenez vous maintenant pourquoi je suis très prudente avec les enregistrements lors de votre travail.
Si je parle à votre cerveau, c'est la solution idéale pour vous entendre et vous corriger.
Si je parle à votre cœur … que ressentez-vous quand vous entendez-votre voix enregistrée ? La trouvez-vous jolie ? Saurez-vous vous détacher de l'émotion de vous entendre pour vous concentrer exclusivement sur votre production de sons anglais ???
Si je parle à votre cerveau, c'est la solution idéale pour vous entendre et vous corriger.
Si je parle à votre cœur … que ressentez-vous quand vous entendez-votre voix enregistrée ? La trouvez-vous jolie ? Saurez-vous vous détacher de l'émotion de vous entendre pour vous concentrer exclusivement sur votre production de sons anglais ???
Vos réactions (2)
Voulez-vous savoir pourquoi je ne joue plus à parler anglais avec mon petit neveu débutant ....je me suis fait corriger "sêchement" par sa maman bien plus à l'aise que moi ...et qui ne sait pas jouer !
Je n'ose plus.
Oui, le décalage "jeu" d'un côté et correction donc jugement de l'autre est très inhibant.